jeudi 31 août 2017

Les Belges du Bout du Monde...en Martinique


Redécouvrez ci-après le PodCast en rediffusion  de l'émission "Les Belges du Bout du Monde" avec en invitée Caribéenne... Viktor Lazlo joliment interviewée par Adrien Joveneau le 30 juillet. Une jolie émission, co-animée et de tous sourires !

 
 















L'émission : Camp de base des compatriotes d'outre-mer, et de ceux qui viennent d'autres latitudes pour habiter notre pays de cocagne, Les Belges du bout du Monde réveillent les consciences des citoyens voyageurs depuis 30 ans ! La Planète est belle et fragile ! Adrien Joveneau rencontre ses habitants, qu'ils viennent d'ici ou d'ailleurs ... Que de soleils pour cette diffusion radio. ICI

Adrien Joveneau : "Demain matin, nous accueillerons la belgo-martiniquaise Viktor Lazlo à notre micro ! A l’autre bout de la ligne dans les Antilles, nous ferons la connaissance de Charles Michez, un jeune tournaisien parti s’installer en Martinique suivant sa compagne et qui a ouvert, il y a trois ans, une brasserie dans la Marina du Marin dans le sud de l’île aux fleurs.
Née d’un père originaire de Sainte Marie, Viktor Lazlo est arrivée en Belgique alors qu’elle était haute comme trois pommes, passionnée d’archéologie et d’histoire de l’art, elle interrompra ses études à l’ULB pour se consacrer à son métier de chanteuse, écrivaine et comédienne. Canoé Rose, Pleurer des Rivières, Amour Puissance Six et tant d’autres, ses succès furent internationaux. Elle présenta également le 32ème concours Eurovision de la chanson en 1987 au Palais du Heysel. Dans cette émission, elle opèrera un retour aux sources tout en nous présentant son actualité musicale et littéraire...
 
L'occasion également d'entendre parler du Lapin Perdu (clin d'oeil à nos amis gourmets Belges...)

samedi 26 août 2017

Viktor Lazlo : Succès au BSF Part.1

Notre premier article sur le concert de Viktor Lazlo pour le Brussels Summer Festival 2017. Très beau succès.


"Lola and Jim", "Promised Land", "Breathless 2017" ...le public a pu découvrir de nombreux nouveaux titres et a succombé une fois de plus au charme de Viktor. 
Viktor nous a également offert de nouvelles interprétations de Breathless, Canoë Rose, Amour Puissance X...
Ce lundi 7 août, au Brussels Summer Festival, la Madeleine a ouvert ses volets pour Viktor Lazlo. La chanteuse a charmé une salle remplie de ses notes suaves: retrouvez les premières photos de la soirée par Lara Herbinia: 


 Les musiciens dont Michel Bisceglia aux claviers et à la direction musicale.
 

 
 
 
 
 
 

Extrait de l'article de Jean Bernard pour DH.Be au sujet du BSF : ...ensuite, Viktor Lazlo, de sa voix plus belle que jamais, retrouvait avec un plaisir non feint le public bruxellois, plaisantant avec lui - "Je ne vais quand même pas jouer dès le début les deux morceaux que vous attendez; vous partiriez juste après !" 



Si l’accent était mis sur les nouveaux titres, l’interprète de Canoë rose et Pleurer des rivières a rappelé qu’elle travailla notamment avec Chamfort et Gainsbourg (nous valant un beau duo avec David Linx sur "Amour puissance six").

"Les plus anciens se rappellent de "Pleurer des Rivières" sorti en 1985, l’adaptation que Viktor Lazlo avait faite du standard  "Cry Me A River"  écrit par Arthur Hamilton. Chanteuse, comédienne et romancière, Viktor Lazlo termine actuellement un nouvel album de chansons originales et vient de remettre au goût du jour « Breathless », la chanson qu’elle avait interprétée à l’Eurovision voici trente ans. Très classe sur scène, la native du Morbihan, née d’un père martiniquais et d’une mère grenadienne, a livré une jolie prestation ...notons aussi présence de David Linx son frère musical sur un joli duo, Viktor Lazlo nous a démontré qu’elle possède toujours une très jolie voix. Ce fut à l’évidence une excellente soirée".
Jean-Pierre Vanderlinden



vendredi 25 août 2017

Nouvel Album, Prochain Roman : interview pour DH Belgique

La chanteuse enregistre actuellement son 11e album, le premier avec des chansons originales depuis dix ans.
C’est en plein enregistrement de son nouvel album à paraître fin septembre que Viktor Lazlo nous reçoit dans le cadre du prestigieux studio ICP, à Bruxelles. En cabine, la chanteuse pose sa voix sur un titre, suave à souhait. Aux manettes derrière la console de mixage, le producteur Luuk Cox et le compositeur Michel Bisceglia, partenaire de longue date de l’interprète du Canoë Rose. La prise de son terminée, ça discute sur le résultat. Bien, pas bien. Une respiration mal placée. Fluide ou pas assez. On assiste en direct, non sans une certaine émotion, à la création d’un des titres du disque à venir.


"Quand je pense que je ne voulais plus revenir en studio… Je me trompais", nous dit Viktor Lazlo, plus rayonnante que jamais. Il y a pourtant des années qu’elle n’avait plus mis les pieds dans une cabine d’enregistrement. La dernière fois, c’était en 2011 pour un disque de reprises de Billie Holiday (My Name Is Billie Holiday). "On l’avait enregistré dans le studio de Dan Lacksman en live, comme si on avait fait une captation de concert." Mais son dernier disque studio avec des titres originaux remonte à dix ans avec Begin the Biguine.
 



 
Ce qui l’a éloignée des studios ? Ce qui se passe après les enregistrements, ce qu’elle appelle "le cirque médiatique" et "ceux qui s’érigent en décideurs, en juges. Ceux qui peu vent réduire à néant un travail de longue haleine en un mot, en une phrase." 
Dans le viseur : les critiques. "J’ai beaucoup de respect pour les journalistes", dit-elle, "mais j’estime que quand on n’aime pas, on n’en parle pas. Ou alors en étayant ses propos de façon objective et justifiable."
On se demande dès lors ce qui a bien pu la pousser à pousser à nouveau la porte d’un studio.
"Michel Bisceglia !", répond-elle sans l’ombre d’une hésitation. "On adore tourner ensemble. On a fait tellement de concerts ces dernières années, plus que dans toute ma carrière. Il m’a dit que si je voulais continuer à chanter sur scène, je devais sortir de nouvelles chansons, que je ne pouvais pas continuer à utiliser le back catalogue. Et Michel, c’est quelqu’un qui arrive toujours à ses fins." 
La preuve…
Les voici donc attelés à l’enregistrement de ce nouveau disque, le 11e de sa discographie
Un album ancré dans le temps présent.  

"Ce sont des chansons écrites avec des textes qui racontent des choses, qui parlent de gens. Mais pas forcément de moi. C’est un album très marqué par ce qui nous tombe dessus depuis deux ans. C’est le cas du titre Lola & Jim, mais d'autres titres. On ne peut pas ignorer ce qui se passe autour de nous. Il y a aussi des chansons d’amour, forcément. L’album s’appelle Woman. Je pense avoir été très longtemps une jeune fille et aujourd’hui, je suis une femme (elle frappe du poing sur la table). Je m’intéresse beaucoup plus au monde dans lequel je vis et aux êtres humains que je ne connais pas. Tout cela s’est peut-être développé avec l’écriture parce que ma capacité d’observation s’est élargie." 
Parce qu’en effet, depuis 2010, Viktor Lazlo écrit aussi des romans.
 
On sent la chanteuse concentrée mais sereine au moment de poser sa voix sur les différentes musiques qui composeront ce disque. "C’est tout sauf de la pression. Ici, on assiste à une extraction de l’hormone du stress. Parce que j’aime ce que je fais et parce qu’on travaille depuis longtemps sur les chansons." L’enregistrement a commencé en septembre 2016.


Le fait d’enregistrer chez ICP n’est probablement pas pour rien dans cet état d’esprit. "À l’entrée, il y a les pochettes de mes deux premiers albums qui ont été faits ici", indique-t-elle, des étoiles dans les yeux. "Revenir ici, c’est un pur bonheur. J’ai non seulement l’impression d’être à la maison mais, en trente ans, le studio est devenu une vraie maison. On y est comme des coqs en pâte tant on prend soin de nous. Et ça ne me rappelle que des bons souvenirs."


Viktor Lazlo dévoilera l’intégralité de ce nouvel album lors de son passage à la Madeleine le 7 août dans le cadre du Brussels Summer Festival.

Un 4e roman en janvier

"J’ai toujours pris plaisir à chanter, toujours ! S’il existe une source de plaisir pour moi sur cette Terre, c’est chanter." La confession a le mérite de la clarté. Elle n’empêche cependant pas Viktor Lazlo de s’adonner à une autre de ses passions, l’écriture.  

Le 15 janvier sortira son 4e roman intitulé "Les Passagers du siècle".  
"Écrire et chanter procurent la même joie. Ça ne passe pas par les mêmes chemins mais le résultat, c’est une bénédiction de l’univers, ça vous amène dans un état de grâce total. C’est génial, un pur plaisir (rire) . C’est beaucoup de travail, mais qu’est-ce qu’on a de la chance de faire ce qu’on aime comme métier !"
La chanteuse ne le cache pas, avant de donner de la voix, elle a écrit. "Écrire, c’est la première chose que j’ai faite. J’ai commencé à l’âge de douze ans en écrivant une nouvelle. J’ai toujours tenu mon journal et écrit des petites histoires." Ce n’est pourtant que récemment qu’elle a dévoilé au public cette autre facette de sa personnalité artistique. Son premier roman, La Femme qui pleure, est paru en 2010 chez Albin Michel.
Il s’en est fallu de peu pour qu’il ne sorte jamais. "Il y a une quinzaine d’années", raconte-t-elle, "j’ai montré des textes à un éditeur qui m’a demandé de tenter un roman. C’était le patron de Grasset à l’époque. J’ai écrit les cent premières pages. Il m’a dit qu’il y avait un style et qu’il allait me publier. Cette réponse m’a suffi à l’époque, je n’avais pas besoin d’en savoir plus. J’ai rangé mes textes dans un tiroir sans finir le roman en question. Je n’étais pas prête." Des années plus tard, elle croise Claude Rappé qui lui dit vouloir écrire sa biographie. "J’ai répondu ‘sûrement pas, ça n’intéresse personne. D’ailleurs, si ça devait exister, je l’écrirais moi-même.’ Il m’a demandé de pouvoir me lire. Je lui ai donné les cent pages du roman et, le lendemain, il m’a appelé en larmes en me disant que c’était aussi fort que Françoise Sagan (rires). Il a souhaité que j’achève le livre, et il me trouverait une maison d’édition. Et j’ai fait trois romans chez Albin Michel."
Propos recueillis par Charles Van Dievort

jeudi 24 août 2017

Le message de Viktor et Biagio Antonacci



 

Sans nul doute, le parfait "slow d'été" que nous offrent Biagio Antonacci et Viktor Lazlo avec leur magnifique duo " Message".
" It's a message for You / 
 Le message est pour toi "
Titre original italien : "Se e' vero che ci sei"

Notre belle "caribbean queen" a rejoint le "bel ragazzo" sur scène en Italie à plusieurs occasions et également sur les plateaux de télévisions pour assurer la promotion du single. Le succès sera au rendez-vous. 
Cette rencontre entre les deux artistes, ouvrira les portes à la production de "Amour(s)" l'album produit par les producteurs de Biagio. Ce splendide album (2 versions différentes seront éditées) fait la part belle à 4 compositions de Biagio Antonacci. ("Si moi, si lui", "Fleur", En cas d'amour" et "Message", textes écrits par Viktor).
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas bien cet album, il est temps de le(s) redécouvrir, tant il réserve de magnifiques perles, dont "Message" !




Retrouvons les ci-après dans une version TV et une version live.





Ci dessus , En live pour "Se e' vero che ci sei" 


Il en existe deux versions, la version chantée en anglais et en italien  et une version interprétée en français et en italien. Ces deux versions apparaissent sur le single, qui s'est classé en tête des hits en Belgique pendant plus de 17 semaines et sera disque d'or avec plus de 50 000 singles vendus.
La version Italo/Anglaise est disponible sur les albums "Amour(s)" parus fin 2002.

Ci dessous les 2 versions celle réalisée pour l'Asie et celle pour l'Europe.



  

mercredi 2 août 2017

Souvenir Guy Bernard Cadière invité de Michel Drucker...

Guy Bernard Cadière invité aux côtés de Maxime Leforestier... Souvenirs sur le plateau de Champs Elysées de Michel Drucker.

Ils évoquent ensemble ses qualités de musicien et saxophoniste pour Viktor Lazlo.

Dans cet interview, on peut écouter avec un court extrait de "She" ; l'instrumental que "Guybert" a composé pour le premier album de Viktor. 
 
Maxime Leforestier se remémore également la composition de "Long Distance (L'automne à Vienne)". ; chanson co écrite avec Guy Bernard, et cette fois si pour le 3ème album de Viktor "Club Désert / Hot and Soul".
A noter pour les collectionneurs, que "Long Distance (L'automne à Vienne)" n' a été édité en 45 tours qu'au Canada en promo uniquement mais figure sur bon nombre de compilations. 

Homme exceptionnel à plus d'un titre, découvrez ci-après l'interview de ce grand humaniste, fidèle et proche ami de Viktor.
Merci Monsieur Cadière pour votre grand coeur et votre humilité.



Guy-Bernard Cadière est professeur de chirurgie à l’Université libre de Bruxelles, chef du service de chirurgie digestive au centre hospitalier universitaire Saint-Pierre et directeur fondateur de l’European School of Laparoscopic Surgery. Il a en outre travaillé pour Médecins sans frontières et Médecins du monde. Il opère régulièrement avec le Dr. Mukwege à Panzi. Ensemble ils ont publié l’ouvrage éponyme aux éditions du Moment
 
Dans « Panzi », les Drs Denis Mukwege (ici) et Dr Guy-Bernard Cadière témoignent de  leur combat quotidien qui consiste à prendre en charge les femmes victimes de violences sexuelles au sein de l’hôpital de Panzi. « Le premier cas que nous avons opéré ensemble, Denis et moi, fut l’un des pires jamais rencontrés. Ce n’était pas seulement une fistule, la totalité de la paroi avait été détruite. (…) Un soldat ivre lui a introduit un pieu en bois dans le vagin, provoquant de telles blessures qu’elle en venait à dégager une odeur atroce. (…) Au lieu de l’achever, ils l’ont relâchée sur la route près du village, afin qu’elle serve d’avertissement aux autres. (…) Nous sommes en 2014 et, pourtant, l’éducation, la richesse, les nouvelles technologies n’ont pas vaincu l’ignorance et la superstition », explique notamment le Dr Mukwege dans quelques extraits tirés du livre. « Cette femme avait été violée à cinq cents mètres de l’hôpital, j’ignorais que ce serait le début d’une série de plus de 40 000 victimes. (…) Dans toute guerre, quand il n’y a plus de noyau familial, plus de cohésion sociale, la communauté ne peut plus se défendre. Quand votre propre famille est désintégrée, comment pouvez-vous vous battre pour celle des autres ? Le terrain est alors abandonné aux chefs de guerre qui exploitent les gisements et les gens…Ceux qui ne quittent pas le village finissent au travail dans les mines et paient la taxe aux seigneurs locaux », témoigne pour sa part le Dr Guy-Bernard Cadière.
 
Le livret du CD "She"

Viktor et ses musiciens Claude Bofane et Guy Bernard (à gauche), avant de monter sur scène au Quebec

 Ci dessus à gauche Long Distance, telle qu'elle figure dans le livret CD